Devenir boucher, une réalité pour les employés de monoprix

18 avril 2023
CAP boucher Monoprix

En formation au CEPROC où ils préparent un CAP boucher en 1 an, des salariés de Monoprix expriment toute leur satisfaction de la formation dont ils bénéficient dans le cadre du dispositif de mobilité interne PRO A, financé par l’Opcommerce. A moins de deux mois de l’examen, ils affichent un désir de réussite à fleur de peau.  

Ambiance studieuse. Les apprenants de CAP de la promo Monoprix cisèlent tels des sculpteurs la carcasse qu’ils ont réceptionnée tôt dans la matinée. Les cliquetis des couteaux en mouvement donnent une note mélodieuse au cours de boucherie orchestré par le formateur Laurent Hellard.

Différents profils, une ambition commune

Ils sont caissiers, étalagistes, vendeurs. Ils ont immédiatement franchi le pas du CAP boucher lorsque leur employeur Monoprix les en a « informés par voie d’affiche après qu’il a obtenu le feu vert de L’Opcommerce pour le financement de la PRO A », indique Amèle Codo, Responsable Alternance, Relations Ecoles et Emplois au sein de ladite enseigne. Les candidatures ont afflué en nombre. Après un entretien de motivation puis un test au CEPROC, la formation pouvait débuter. « Cela faisait des années que je voulais me former pour avoir les bases professionnelles du métier. Artisan boucher, mon père m’a transmis le goût de la viande », confie Abed, rayonniste. Et d’ajouter : « L’obtention du CAP, c’est la garantie d’une reconnaissance, d’un statut, d’une meilleure rémunération ». Comme lui, Benoît, caissier, nourrit de fortes attentes. « Grâce à ce diplôme, je pourrai avoir un vrai métier qui me permettra d’entrevoir une belle carrière de boucher au sein du groupe Monoprix et de saisir les opportunités d’évolution », indique-t-il. 

Pro A, gage d’une montée en puissance professionnelle

« Le dispositif PRO A permet de maintenir un salaire ainsi que son ancienneté. C’est véritablement un programme gagnant-gagnant », insiste Amèle Codo. Engagé dans l’évolution interne de ses salariés au travers de la formation, Monoprix entend donner une place importante à la valorisation des métiers de l’alimentation. D’où l’importance de son partenariat avec le CEPROC, lequel vise à former des professionnels rompus à un savoir-faire artisanal afin de donner une impulsion qualitative à son activité carnée. Employée commerciale chez Monoprix à Beaugrenelle, Nour veut devenir une bouchère accomplie et prendre un jour le poste de responsable de rayon. « Passionnée de viande, j’ai choisi cette formation qui me permet de monter très vite en compétence grâce à notre formateur de boucherie. Outre les techniques de découpe, nous étudions au CEPROC la technologie, l’hygiène, le stockage. Nous avons également un module de cuisson », insiste-t-elle.

Excellence et qualité de la formation

Les apprenants bouchers de la promo Monoprix ont à cœur de se forger une véritable expertise du métier. « Au CEPROC, nous avons la chance de travailler des carcasses entières et de travailler, étape par étape, jusqu’à la pièce finale destinée au client », souligne Abed. « Nous évoluons dans des conditions idéales : le laboratoire et le matériel sont modernes, les explications du formateur limpides et l’ambiance conviviale », ajoute Benoit.

Les apprenants bouchers ne boudent pas leur plaisir. Très demandeurs, ils ne comptent pas leur temps et voudraient encore d’avantage d’heures de formation à l’école. « C’est un groupe exemplaire composé d’individualités très motivées et passionnées. Je prends beaucoup de plaisir à leur transmettre », assure Laurent Hellard. A moins de deux mois de l’examen, ce constat entrouvre bien des perspectives. « Nous souhaitons continuer à permettre aux salariés de se former, changer de métier tout en continuant l’aventure au sein de Monoprix. La PRO A est vraiment un levier pour la fidélisation des salariés », se félicite Amèle Codo.

 

 

 

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